Moustachues, Moustachus,
La Vieille Boucle Lustinoise s’internationalise! S’il est une nation, à tort méconnue et sous-estimée et qui pourtant contribua à la belle et riche histoire du cyclisme, c’est bien le Grand-Duché du Luxembourg. C’est donc avec fierté que nous accueillerons cette année l’équipe « Vintage boys Luxembourg », composée de trois forçats de la route dignes de leurs célèbres ancêtres, les François FABER, Nicolas FRANTZ et Charly GAUL que nous honorons brièvement à travers ce billet.
C’est avec fierté que nous accueillerons, cette année, l’équipe « Vintage boys Luxembourg »

François Faber, où l’histoire d’un poilu, engagé dans la Légion Étrangère au service de la France, qui disparut tragiquement dans la bataille de l’Artois en mai 1915. François Faber marqua l’histoire de la Grande Boucle en s’y imposant en 1909 et en y remportant pas moins de 19 étapes en 9 participations. Il fut aussi lauréat de monuments du cyclisme tels Paris-Roubaix, le Tour de Lombardie ou Bordeaux-Paris.
Nicolas Frantz s’imposa à deux reprises sur le Tour de France en 1927 et 1928. Il monta également sur la seconde marche du podium en 1924 et 1926. Outre ses 21 victoires d’étape sur les routes du Tour, il fut le premier coureur de l’histoire, bien avant Merckx, à porter le maillot jaune du premier au dernier jour en 1928. A son palmarès dans les courses d’un jour figurent deux victoires, Paris-Bruxelles et Paris-Tours.
Charly Gaul, la figure emblématique du cyclisme luxembourgeois! Surnommé l’ange de la montagne, Charly Gaul était un grimpeur hors du commun. Il remporta le Tour en 1958 et le Giro en 1956 et 1959. Son plus bel exploit sur le Tour, il le réalisa entre Briançon et Aix-les-Bains, au terme d’une étape alpestre courue dans des conditions dantesques. Ce jour-là, il annonça au départ de l’étape à son grand rival, Louison Bobet , où il porterait son attaque décisive. Charly Gaul avait en tête de se venger du tour pendable que le français lui avait joué sur les routes du Giro en 1957 (NDLR : Bobet n’avait pas hésité à l’attaquer alors qu’il s’était arrêté pour un besoin naturel, lui faisant ainsi perdre le Tour d’Italie). A l’arrivée à Aix-les-Bains, il repoussait Geminiani à 14 minutes, Bobet à 19 minutes et Anquetil à 23 minutes! Un exploit figurant aujourd’hui encore parmi les plus belles pages de l’histoire du Tour.